Tout le monde il est beau, Tout le monde il est gauchiste
Si vous êtes abonné à la chaîne Canal Plus film, vous pouvez voir ou revoir le film de Jean Yanne, Tout le monde il est beau, Tout le monde il est gentil.
Le film a un peu vieilli, mais quand on commence à le regarder, on se laisse prendre par le ton, la mise en scène dynamique et le jeu de Jean Yanne.
À l'époque, on pouvait être beauf, au Québec on dirait "mononcle", et, tout à la fois, gauchiste. Le personnage goguenard de Jean Yanne donne des claques sur les fesses aux femmes qui travaillent à la station de radio. Personne ne s'en formalisait en 1972...
Au début du film, il revient d'un reportage où il a rencontré un révolutionnaire à la Che Guevara. Il est une sorte d'anarchiste de gauche parce qu'après 68, il fallait être de gauche. Il fallait être avec Sartre et dénoncer le capitalisme sauvage, tout en en profitant. On était libéral et libertaire, couple hybride qui est né avec la révolution soixante-huitarde.
Charlie Hebdo avait gardé cet esprit irrévérencieux. Son équipe de rédaction, tous ces libertaires post-68 (Cabu, Wolinski) et leurs émules Charb, Tignous, n'ont pas compris qu'il était en retard d'un gauchisme.
Ils n'avaient pas inclus la composante minorité dans le catalogue du bien absolu qu'il faut défendre quand on est de gauche et qu'on voit le monde en noir et blanc.
La liste du bien s'est considérablement allongée : féminisme, minorité, diversité, écologisme, religions exotiques (le catholicisme, on peut s'en moquer), immigrants, lobby LGBT, etc.
L'air du temps n'est plus à la rigolade. Entre la société traditionnelle et le climat de fascisme idéologique que la gauche a instauré, la liberté n'aura pas duré très longtemps finalement en Occident.
Je m'étonne même que cette chaîne de films ne soit pas encore censuré. Elle aura sans doute échappé au regard des gauchistes qui prolifèrent sur toutes les autres chaînes.
Tiens, justement, ce soir, c'est "QS en parle" avec Guy A. et Dany. L'émission aura son quota de femmes, de minorités, et on y dénoncera les méchants tout en célébrant les bons.
Le film a un peu vieilli, mais quand on commence à le regarder, on se laisse prendre par le ton, la mise en scène dynamique et le jeu de Jean Yanne.
À l'époque, on pouvait être beauf, au Québec on dirait "mononcle", et, tout à la fois, gauchiste. Le personnage goguenard de Jean Yanne donne des claques sur les fesses aux femmes qui travaillent à la station de radio. Personne ne s'en formalisait en 1972...
Au début du film, il revient d'un reportage où il a rencontré un révolutionnaire à la Che Guevara. Il est une sorte d'anarchiste de gauche parce qu'après 68, il fallait être de gauche. Il fallait être avec Sartre et dénoncer le capitalisme sauvage, tout en en profitant. On était libéral et libertaire, couple hybride qui est né avec la révolution soixante-huitarde.
Charlie Hebdo avait gardé cet esprit irrévérencieux. Son équipe de rédaction, tous ces libertaires post-68 (Cabu, Wolinski) et leurs émules Charb, Tignous, n'ont pas compris qu'il était en retard d'un gauchisme.
Ils n'avaient pas inclus la composante minorité dans le catalogue du bien absolu qu'il faut défendre quand on est de gauche et qu'on voit le monde en noir et blanc.
La liste du bien s'est considérablement allongée : féminisme, minorité, diversité, écologisme, religions exotiques (le catholicisme, on peut s'en moquer), immigrants, lobby LGBT, etc.
L'air du temps n'est plus à la rigolade. Entre la société traditionnelle et le climat de fascisme idéologique que la gauche a instauré, la liberté n'aura pas duré très longtemps finalement en Occident.
Je m'étonne même que cette chaîne de films ne soit pas encore censuré. Elle aura sans doute échappé au regard des gauchistes qui prolifèrent sur toutes les autres chaînes.
Tiens, justement, ce soir, c'est "QS en parle" avec Guy A. et Dany. L'émission aura son quota de femmes, de minorités, et on y dénoncera les méchants tout en célébrant les bons.
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