Maxime Bernier : Deviens Québécois !

Maxime Bernier est un colonisé, comme Jeff Fillion ou André Arthur (pour des raisons différentes), dans le sens qu'il veut se faire aimer des Anglophones.

Cependant, son colonialisme est accompagné par un sentiment qui l'amène à toujours désirer être Canadien pour la bonne raison que ce sont les Québécois qui ont fait en grande partie le Canada.

Quand nous étions encore des Canadiens français, nous y croyions à cette affaire d'un océan à l'autre. L'hymne national, c'est nous. La colonisation, c'est nous. Le drapeau, c'est nous.

Certains ont compris et sont devenus des Québécois, mais d'autres ont gardé cet attachement au "Canarda".

Ils sont comme ces amoureux reconduits qui ne peuvent pas renoncer à leur belle. Même si la belle lui chie sur la tête, le rejette, le rejette encore et à l'infini, par pur masochisme, l'amoureux transi y croit encore et il revient mendier de sa belle un peu d'attention.

Maxime Bernier exprime le point de vue conservateur qui existe encore au Québec, surtout dans les régions hors de Montréal. C'est un point de vue qui rejoint aussi les conservateurs du Canada, les nationalistes du Canada.

Le nationalisme du Canada est aussi une création du Québec en réaction à nos désirs d'indépendance.

Le Canada a maintenant des personnes qui représentent cette tendance : le parti Conservateur de l'Ouest, des penseurs et des chroniqueurs tels que Faith Goldy, Laura Southern, Stephan Molyneux.

Maxime Bernier devrait comprendre une chose : les Anglo-saxons n'aiment pas les francophones, en général. Au mieux, ils les tolèrent. (Certains aussi aiment le français, la culture française ; d'autres sont indifférents.) Les plus radicaux (certains diraient les plus "rednecks") détestent les Français, le français, qu'ils ont l'impression qu'on les force à aimer ou à apprendre. Ceux-ci n'ont jamais accepté Trudeau, le père, son faux bilinguisme, que le Québec soit distinct d'une quelconque façon. Ils nous en veulent de les avoir réveillés et d'avoir voulu nous affirmer comme entité politique autonome.

Maxime Bernier peut-il comprendre qu'il est juste toléré au Canada? Qu'il ne sera jamais l'égal de ces politiciens de l'Ouest?

J'en doute. Un colonisé reste presque toujours un colonisé et une sorte d'amoureux qui espère encore et toujours...






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