PMA, GPA, IGA, le marché de l'enfant
(L'IGA est une grande chaîne de supermarchés québécoise.)
Un célèbre animateur français, Marc-Olivier Fogiel, raconte au Journal de France 2, l'histoire de sa nouvelle famille (Journal de 13 heures du 7 octobre 2018).
Il a adopté des enfants qui sont nés grâce à des mères porteuses.
C'est illégal en France, mais ici, évidemment, il n'y a eu aucun débat et avec notre progressif inconditionnel nous fait accepter n'importe quoi.
Cela dit, dans une de ses chroniques, Lise Ravary dénonçait Joël Legendre qui a fondé une famille de la même façon.
Légalement, il semble y avoir un flou. On a criminalisé les méchants hommes qui louent les vagins des prostituées, mais les femmes qui donnent l'enfant qu'elles ont porté neuf mois au coeur de leur chair n'émeuvent pas les masses québécoises.
Pour revenir à notre animateur français, il nous racontait le bonheur tranquille de sa famille. Il y avait de l'amour, c'était une famille comme les autres, avec deux papas...
Je n'en doute pas mais j'y vois beaucoup de rationalisations. Les enfants sentent ce genre de situations et ils ne sont pas dupes. Un peu comme dans le cas des enfants adoptés qui ont l'intuition d'un manque... de quelque chose qui cloche.
Seront-ils plus malheureux? Pas forcément. deviendront-ils des délinquants? Pas forcément.
Cependant, ils devront composer avec ce déterminisme, ce trou dans la filiation qu'ils pourront ressentir comme un manque cruel ou faire comme leurs parents, c'est-à-dire rationaliser la situation pour mieux la nier.
Les individus qui ont recours à une mère porteuse ne sont pas de mauvaises personnes. Toutefois, elles privilégient leur désir d'enfant, leur désir de fonder une famille, et ignore ou minimise le travail intellectuel que devra accomplir leur futur enfant pour composer avec la situation.
Les occasions de dérapage sont infinies : femmes exploitées, femmes qui s'attachent à l'enfant porté, enfant abandonné parce que né avec une tare quelconque, etc. Rien n'y fera. Tout se fera.
Nous verrons dans quelques décennies le résultat de cette expérimentation sur l'ADN humain. Notre société vit mal toutes formes d'interdictions sauf celles qui flattent les modes idéologiques du moment, souvent celles de la gauche sociétale.
Un célèbre animateur français, Marc-Olivier Fogiel, raconte au Journal de France 2, l'histoire de sa nouvelle famille (Journal de 13 heures du 7 octobre 2018).
Il a adopté des enfants qui sont nés grâce à des mères porteuses.
C'est illégal en France, mais ici, évidemment, il n'y a eu aucun débat et avec notre progressif inconditionnel nous fait accepter n'importe quoi.
Cela dit, dans une de ses chroniques, Lise Ravary dénonçait Joël Legendre qui a fondé une famille de la même façon.
Légalement, il semble y avoir un flou. On a criminalisé les méchants hommes qui louent les vagins des prostituées, mais les femmes qui donnent l'enfant qu'elles ont porté neuf mois au coeur de leur chair n'émeuvent pas les masses québécoises.
Pour revenir à notre animateur français, il nous racontait le bonheur tranquille de sa famille. Il y avait de l'amour, c'était une famille comme les autres, avec deux papas...
Je n'en doute pas mais j'y vois beaucoup de rationalisations. Les enfants sentent ce genre de situations et ils ne sont pas dupes. Un peu comme dans le cas des enfants adoptés qui ont l'intuition d'un manque... de quelque chose qui cloche.
Seront-ils plus malheureux? Pas forcément. deviendront-ils des délinquants? Pas forcément.
Cependant, ils devront composer avec ce déterminisme, ce trou dans la filiation qu'ils pourront ressentir comme un manque cruel ou faire comme leurs parents, c'est-à-dire rationaliser la situation pour mieux la nier.
Les individus qui ont recours à une mère porteuse ne sont pas de mauvaises personnes. Toutefois, elles privilégient leur désir d'enfant, leur désir de fonder une famille, et ignore ou minimise le travail intellectuel que devra accomplir leur futur enfant pour composer avec la situation.
Les occasions de dérapage sont infinies : femmes exploitées, femmes qui s'attachent à l'enfant porté, enfant abandonné parce que né avec une tare quelconque, etc. Rien n'y fera. Tout se fera.
Nous verrons dans quelques décennies le résultat de cette expérimentation sur l'ADN humain. Notre société vit mal toutes formes d'interdictions sauf celles qui flattent les modes idéologiques du moment, souvent celles de la gauche sociétale.
Commentaires
Enregistrer un commentaire