Le cinéma, c'est de la merde !

Il y a encore des gens qui croient encore que le cinéma est un art. Parfois, il l'est, rarement. Le plus souvent, c'est un film de Lars Von Trier.

Le cinéma d'auteur semble du passé. Il est mort avec Kubrick ?

Il est mort avec la Nouvelle Vague, avec la mort des grands cinéastes italiens, et la venue du cinéma hollywoodien, le cinéma des grands spectacles et des effets spéciaux.

C'est ce que le "monde" veut et c'est ce que le "monde" a.

Le cinéma d'auteur d'autrefois a été remplacé par le film de propagande, le film idéologique.

Certains diront que le cinéma a été toujours idéologique.

Peut-être, mais autrefois le cinéma même idéologique posait des questions, le nouveau cinéma idéologique arrive avec les réponses, les messages clé en main.

Un cinéma à gros messages, cousu de fil blanc du prêt-à-penser de notre époque : féminisme, anti-racisme, pro-LGBT, pro-immigrant, pro-métissage, de la diversité. etc.

C'est particulièrement évident avec le cinéma britannique et le cinéma américain.

"Notes for a scandal" avce "Dame July Dench, Cate blanchet. Ah ! ces grandes actrices britanniques, rarement belles, parfois

jolies, souvent hors-standard.

Un film de femmes. Les acteurs ont des rôles secondaires. Un enfant atteint du syndrôme de down. Sortez vos mouchoirs. Quoi?

Vous n'êtes pas ouvert à la différence.

Scènes de nudité. Comme au Québec. C'est un mec. Le côté gay des British? Ou pour sortir du modèle de la femme objet (empowering).

La touche spéciale du cinéma québécois est le misérabilisme. Personnages mal dans leur peau. Enfants laissés à eux-mêmes.

Narcissisme et immaturité des adultes. Comme une chanson des Colocs, ou un film cynique de Denis Arcand.

La nouvelle note d'espoir, l'immigrant, le rédempteurr, paré de toutes les qualités. Illustraton de la merveilleuse diversité.

Pour résumer, la plupart des films sont devenus indigestes, sauf si vous laissez votre cerveau au vestiaire.