La géographie de la souveraineté

Quand on y pense, la souveraineté, c'était la prise de Montréal. De la même façon qu'un militaire va livrer la bataille de sa vie.
Pensons aux grands rassemblements au Centre Paul Sauvé, ou aux grandes manifs, aux conflits linguistiques, jusqu'à l'exode d'une partie des Anglophones.

La démographie, la génération québécoise du baby-boom,  a permis ce combat jusqu'à une certaine date.
Jusqu'en 1995?
Ou la partie a été perdu en 1995? Il était déjà trop tard pour conquérir Montréal?

Quoi qu'il en soit, l'immigration a complètement changé la donne. Jusqu'à preuve du contraire, la souveraineté ne passera plus par Montréal.

Le centre du Québec, son coeur, n'y est plus.

Où est-il? Un peu à Québec, un peu en régions.

Montréal est à gauche. La ville de Québec est à droite.

La sensibilité de gauche du PQ ne lui fera jamais gagner la ville de Québec. 

Les caciques du PQ ont toujours donnée l'impression d'être en visite dans la ville de Québec.

Ils y viennent parce que l'Assemblée nationale est le siège artificiel de l'État du Québec, ce qui en reste, et qu'ils doivent y être par devoir non par envie.

Si PKP est vraiment souverainiste, il pourrait créer une filiale de TVA à Québec. Se faire élire dans Taschereau.

Est-il trop tard pour recréer un centre qui lierait le coeur et la tête du Québec à Québec?

Qui vivra verra.



  


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