Le cinéma québécois
Ça vient de sortir, La Bolduc.
L'histoire de La Bolduc jouée par une actrice qui est aussi biculturelle. N'est-ce pas une belle
illustration du multiculturalisme canadien?
Je ne doute pas que le réalisateur n'a eu aucun mal à obtenir du financement des différents organismes
qui refusaient à Falardeau des subventions...
Ai-je envie d'aller voir ce film ou simplement de le voir quand il sera disponible à la télé?
Pas vraiment ! Mais je n'avais pas envie de regarder le biopic, comme on dit aujourd'hui, de
Maurice Richard. J'avais tort parce que c'est un bon film, un film instructif sur cette période de
l'histoire du Québec.
Peut-être que La Bolduc est un excellent film qui va se rendre jusqu'aux Oscars. Qui sait ?
Un bon film, c'est un bon film.
Mais, je ne sais pas, un film d'époque, avec une actrice qui est grosse... je sais que maintenant il
faut trouver que les grosses sont sexy, c'est un ordre !
On va aussi au cinéma pour rêver.
C'est peut-être le problème du cinéma québécois. On a l'impression qu'il nous met toujours
le nez dans notre caca.
C'est une tendance qui est internationale. Les films d'aujourd'hui sont rarement des oeuvres
d'auteur.
Sans doute, sommes-nous devenus paresseux comme spectateurs.
Peut-être que la meilleure période du cinéma québécois a été la période cul ?
Les Deux femmes en Or, et les Après Ski ; les films de Gilles Carles étaient plus sérieux, cependant
la troublante Carole Laure avait un je-ne-sais-quoi...
Je doute que nous revenions à ces temps ludiques.
La meilleure chose qui pourrait arriver au cinéma québécois est qu'il se libère de ce système
de subventions et qu'une jeune génération réalise des films qui seraient le reflet d'aujourd'hui.
Toutefois, il en va du cinéma comme de la vie politique québécoise: les changements
démographiques ne favorisent pas une forme d'art qui serait le miroir d'une collectivité
unifiée par les mêmes mythes, le Québec est devenu, en partie, une nation divisée entre Montréal
et le reste du Québec.
(Photo : Jane Fonda.)
L'histoire de La Bolduc jouée par une actrice qui est aussi biculturelle. N'est-ce pas une belle
illustration du multiculturalisme canadien?
Je ne doute pas que le réalisateur n'a eu aucun mal à obtenir du financement des différents organismes
qui refusaient à Falardeau des subventions...
Ai-je envie d'aller voir ce film ou simplement de le voir quand il sera disponible à la télé?
Pas vraiment ! Mais je n'avais pas envie de regarder le biopic, comme on dit aujourd'hui, de
Maurice Richard. J'avais tort parce que c'est un bon film, un film instructif sur cette période de
l'histoire du Québec.
Peut-être que La Bolduc est un excellent film qui va se rendre jusqu'aux Oscars. Qui sait ?
Un bon film, c'est un bon film.
Mais, je ne sais pas, un film d'époque, avec une actrice qui est grosse... je sais que maintenant il
faut trouver que les grosses sont sexy, c'est un ordre !
On va aussi au cinéma pour rêver.
C'est peut-être le problème du cinéma québécois. On a l'impression qu'il nous met toujours
le nez dans notre caca.
C'est une tendance qui est internationale. Les films d'aujourd'hui sont rarement des oeuvres
d'auteur.
Sans doute, sommes-nous devenus paresseux comme spectateurs.
Peut-être que la meilleure période du cinéma québécois a été la période cul ?
Les Deux femmes en Or, et les Après Ski ; les films de Gilles Carles étaient plus sérieux, cependant
la troublante Carole Laure avait un je-ne-sais-quoi...
Je doute que nous revenions à ces temps ludiques.
La meilleure chose qui pourrait arriver au cinéma québécois est qu'il se libère de ce système
de subventions et qu'une jeune génération réalise des films qui seraient le reflet d'aujourd'hui.
Toutefois, il en va du cinéma comme de la vie politique québécoise: les changements
démographiques ne favorisent pas une forme d'art qui serait le miroir d'une collectivité
unifiée par les mêmes mythes, le Québec est devenu, en partie, une nation divisée entre Montréal
et le reste du Québec.
(Photo : Jane Fonda.)
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