"Maurice Richard" de Charles Binamé : Nègre blanc d'Amérique
Je n'avais pas encore vu cet excellent film politique de Charles Binamé.
Comme plusieurs, j'ai une sorte de préjugés envers les films québécois.
J'ai souvent remarqué que les indigènes n'aiment pas voir les films de leur pays. Beaucoup de Français n'aiment pas le cinéma français. Comme si nous avions besoin d'une distance pour apprécier un film, pour rêver?
Bref, j'avais tort !
C'est un film prenant et instructif sur le Québec. C'est un film politique qui montre notre réalité de Nègres blancs d'Amérique pour reprendre le titre de l'essai de Pierre Vallières ("publié en 1968 aux éditions Parti pris. Wikipédia ")
Je ne vais pas faire de recherches pour savoir si tout est exactement vrai historiquement. J'imagine que ça l'est et que c'est même peut-être en deçà de la réalité que vivaient les Canadiens français de l'époque, tel qu'on appelait les Québécois.
On les appelait aussi des "Frenchs Pea Soup" ou des "froggies" de façon méprisante et humiliante.
Saviez-vous que les "Frenchs Pea Soup" était séparés des Anglophones au Centre Belle des années quarante et cinquante?
Comme des bêtes qu'on devait garder en cage ou comme les Noirs Américains qui devaient s'asseoir au fond du bus.
Évidemment, tout se passait en anglais dans les vestiaires, la langue des maîtres.
Une situation révoltante qui a changé petit à petit, le croit-on?
Qu'est-ce qui a changé vraiment?
L'humiliation s'est déplacée dans la ville de Québec où les amateurs d'hockey attendent toujours que les grand patrons de New York daignent accepter un club qui serait probablement trop francophone, trop nationaliste à leur goût?
Mais que craignent-ils des colonisé qui habitent la Ville de Québec?
Qu'est-ce qui a changé vraiment?
On apprenait l'an passé qu'on interdisait le français dans le vestiare deTeam Canada Junior. Je vous renvoie à l'excellent article de Steve Fortin : http://nouvelles.stevefortin.quebec/2017/01/08/le-francais-interdit-dans-le-vestiaire-de-team-canada-junior/
Qu'est-ce qui a changé vraiment?
Les matchs du Canadien, une équipe internationale où il y a quasiment pas de Québécois, sont une célébration politique.
J'aimerais bien voir les Québécois boycottez l'hymne canadien (celui qu'on nous a volé !), mais il ne fait pas trop attendre de réflexe de survie d'un peuple moribond.
Ces partisans endormis et non-politisés sont trop contents de voir la grosse Ginette Reno habillée tout en rouge canadien saignant ,qui se fait manipuler pour faire la propagande du Canada Coast to Coast qui continue à nous mépriser.
On méprise les soumis. Et on méprisera les Québécois aussi longtemps qu'ils ne seront pas devenus des Maurice Richard de la politique.
(Photo de l'être qui dirige et contrôle le Québec pour le garder dans sa médiocrité.)
Comme plusieurs, j'ai une sorte de préjugés envers les films québécois.
J'ai souvent remarqué que les indigènes n'aiment pas voir les films de leur pays. Beaucoup de Français n'aiment pas le cinéma français. Comme si nous avions besoin d'une distance pour apprécier un film, pour rêver?
Bref, j'avais tort !
C'est un film prenant et instructif sur le Québec. C'est un film politique qui montre notre réalité de Nègres blancs d'Amérique pour reprendre le titre de l'essai de Pierre Vallières ("publié en 1968 aux éditions Parti pris. Wikipédia ")
Je ne vais pas faire de recherches pour savoir si tout est exactement vrai historiquement. J'imagine que ça l'est et que c'est même peut-être en deçà de la réalité que vivaient les Canadiens français de l'époque, tel qu'on appelait les Québécois.
On les appelait aussi des "Frenchs Pea Soup" ou des "froggies" de façon méprisante et humiliante.
Saviez-vous que les "Frenchs Pea Soup" était séparés des Anglophones au Centre Belle des années quarante et cinquante?
Comme des bêtes qu'on devait garder en cage ou comme les Noirs Américains qui devaient s'asseoir au fond du bus.
Évidemment, tout se passait en anglais dans les vestiaires, la langue des maîtres.
Une situation révoltante qui a changé petit à petit, le croit-on?
Qu'est-ce qui a changé vraiment?
L'humiliation s'est déplacée dans la ville de Québec où les amateurs d'hockey attendent toujours que les grand patrons de New York daignent accepter un club qui serait probablement trop francophone, trop nationaliste à leur goût?
Mais que craignent-ils des colonisé qui habitent la Ville de Québec?
Qu'est-ce qui a changé vraiment?
On apprenait l'an passé qu'on interdisait le français dans le vestiare deTeam Canada Junior. Je vous renvoie à l'excellent article de Steve Fortin : http://nouvelles.stevefortin.quebec/2017/01/08/le-francais-interdit-dans-le-vestiaire-de-team-canada-junior/
Qu'est-ce qui a changé vraiment?
Les matchs du Canadien, une équipe internationale où il y a quasiment pas de Québécois, sont une célébration politique.
J'aimerais bien voir les Québécois boycottez l'hymne canadien (celui qu'on nous a volé !), mais il ne fait pas trop attendre de réflexe de survie d'un peuple moribond.
Ces partisans endormis et non-politisés sont trop contents de voir la grosse Ginette Reno habillée tout en rouge canadien saignant ,qui se fait manipuler pour faire la propagande du Canada Coast to Coast qui continue à nous mépriser.
On méprise les soumis. Et on méprisera les Québécois aussi longtemps qu'ils ne seront pas devenus des Maurice Richard de la politique.
(Photo de l'être qui dirige et contrôle le Québec pour le garder dans sa médiocrité.)
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