Cours de sexualité ou cours idéologique?
Ce sera probablement les deux.
Par démagogie, le gouvernement a cru bon de donner ces cours à la suite de cas isolés du showbiz que les médias (sociaux et journalistiques) ont monté en sauce (Weinstein, Rozon. etc.).
Je parie que les bigots vont vouloir se faire exempter et ils vont y réussir ; ou ils vont boycotter les cours.
Car c'est bien de cela qu'il s'agit, comme le Québec subit l'immigration de remplacement, maintenant il faut éduquer ces masses selon les valeurs de l'Occident, c'est-à-dire pro-gay, féministe... Va-t-on aller jusqu'à la théorie du genre? Cela ne me surprendrait pas.
Mais si je peux ici sembler réac, je suis assez libéral et progressiste. Ce qui me dérange, c'est l'aspect idéologique, l'idéologie qu'on impose.
Peut-être que toute société sécrète une idéologie, sans doute. Cependant, c'est maintenant les gouvernements et les médias qui le font de façon systémique et répétitive. L'idéologie a remplacé la morale, la moraline comme disent les Français, qui s'étale partout et à laquelle il devient impossible d'échapper. Des gens perdent leur emploi pour quelques mots de trop.
Sur le même sujet, je regarde sans le son, deux épisodes de Sexplora animée par Lili Boisvert. Je suis déçu, j'espérais la voir à poil ! Nul besoin d'ouvrir le son, on devine tout ce qu'elle raconte, l'orientation qu'elle donne... Elle est arrivée deux générations en retard. Elle pense encore que le Québec est peuplé par la même population occidentale qu'avant.
- Sur Lili Boisvert, je republie cet article qui est disparu :
"Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur; ... il n'y a que les petits hommes, qui redoutent les petits écrits."
Pierre Augustin Caron de Beaumarchais , Le mariage de Figaro (1784), V, 3.
Lili Boisvert, charmante jeune femme qui vit dans un monde parallèle, entre Judith Lussier et Rafaële Germain, entre Léa Clermont-Dion et Coeur de Pirate.
Elle est libre, elle est jeune, belle, ingénue, un peu baveuse ; elle se promène seins nus : elle vous emmerde.
Là où Carole Laure était troublante et sensuelle, Lili est naturelle et a le sexe relaxe.
Ben quoi !
Il n'y a rien là !
En effet, il n'y a plus rien là! Même pas l'ombre d'un désir inavoué, d'une émotion érotique.
Vive le sexe hygiénique!
Comme les nudistes, si puritains au fond.
Lili vit dans un monde parallèle entre une rue du Plateau... et la rue du Plateau! On ne te conseille pas, belle Lili, d'aller dans certains quartiers!
Lili a quarante ans de retard (les trois années entre "Deux Femmes en Or" de Claude Fournier, 1970, et "La Mort d'un bûcheron" de Gilles Carle, 1973).
Le Québec d'aujourd'hui est aux antipodes du libertinage.
C'est dommage.
Comme cela eût été bien. Un érotisme post-féministe où on jouerait de notre corps en toute liberté.
Un jour, je te montre ma petite culotte, mais aille! ne t'y crois pas là!
Le lendemain, un topo sur le harcèlement sexuel pour bien garder les choses en mains (façon de parler!).
Mot-clic : je te rajoute une couche de culpabilité, mon cochon!
Tu banderas quand j'en aurai envie!
Et pis, la beauté, c'est quoi au fond? Une construction sociétale liée aux critères dictées par eux, là! Les méchants! qui n'acceptent pas la vraie femme, la femme plurielle et multiple, si changeante.
La femme de la pub, la femme du quotidien, plus ordinaire qu'ordinaire à force de censure. La grosse rigolote (tu as ton permis de camion?). Surtout pas celle de Trivago!
Ben, ça fait partie du jeu! Si tu veux être avec moi, tu vas t'adapter.
T'as rien compris au féminisme, toi!
T'as pas lu le Manifeste de la Classe?
Endure et tu auras en retour.
Peut-être même que tu deviendras un tatouage quand je te laisserai.
Ces fichus tatouages qu'elles en ont toutes!
(Photo : rien à voir ou presque, juste comme aguiche. )
Par démagogie, le gouvernement a cru bon de donner ces cours à la suite de cas isolés du showbiz que les médias (sociaux et journalistiques) ont monté en sauce (Weinstein, Rozon. etc.).
Je parie que les bigots vont vouloir se faire exempter et ils vont y réussir ; ou ils vont boycotter les cours.
Car c'est bien de cela qu'il s'agit, comme le Québec subit l'immigration de remplacement, maintenant il faut éduquer ces masses selon les valeurs de l'Occident, c'est-à-dire pro-gay, féministe... Va-t-on aller jusqu'à la théorie du genre? Cela ne me surprendrait pas.
Mais si je peux ici sembler réac, je suis assez libéral et progressiste. Ce qui me dérange, c'est l'aspect idéologique, l'idéologie qu'on impose.
Peut-être que toute société sécrète une idéologie, sans doute. Cependant, c'est maintenant les gouvernements et les médias qui le font de façon systémique et répétitive. L'idéologie a remplacé la morale, la moraline comme disent les Français, qui s'étale partout et à laquelle il devient impossible d'échapper. Des gens perdent leur emploi pour quelques mots de trop.
Sur le même sujet, je regarde sans le son, deux épisodes de Sexplora animée par Lili Boisvert. Je suis déçu, j'espérais la voir à poil ! Nul besoin d'ouvrir le son, on devine tout ce qu'elle raconte, l'orientation qu'elle donne... Elle est arrivée deux générations en retard. Elle pense encore que le Québec est peuplé par la même population occidentale qu'avant.
- Sur Lili Boisvert, je republie cet article qui est disparu :
"Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur; ... il n'y a que les petits hommes, qui redoutent les petits écrits."
Pierre Augustin Caron de Beaumarchais , Le mariage de Figaro (1784), V, 3.
Lili Boisvert, charmante jeune femme qui vit dans un monde parallèle, entre Judith Lussier et Rafaële Germain, entre Léa Clermont-Dion et Coeur de Pirate.
Elle est libre, elle est jeune, belle, ingénue, un peu baveuse ; elle se promène seins nus : elle vous emmerde.
Là où Carole Laure était troublante et sensuelle, Lili est naturelle et a le sexe relaxe.
Ben quoi !
Il n'y a rien là !
En effet, il n'y a plus rien là! Même pas l'ombre d'un désir inavoué, d'une émotion érotique.
Vive le sexe hygiénique!
Comme les nudistes, si puritains au fond.
Lili vit dans un monde parallèle entre une rue du Plateau... et la rue du Plateau! On ne te conseille pas, belle Lili, d'aller dans certains quartiers!
Lili a quarante ans de retard (les trois années entre "Deux Femmes en Or" de Claude Fournier, 1970, et "La Mort d'un bûcheron" de Gilles Carle, 1973).
Le Québec d'aujourd'hui est aux antipodes du libertinage.
C'est dommage.
Comme cela eût été bien. Un érotisme post-féministe où on jouerait de notre corps en toute liberté.
Un jour, je te montre ma petite culotte, mais aille! ne t'y crois pas là!
Le lendemain, un topo sur le harcèlement sexuel pour bien garder les choses en mains (façon de parler!).
Mot-clic : je te rajoute une couche de culpabilité, mon cochon!
Tu banderas quand j'en aurai envie!
Et pis, la beauté, c'est quoi au fond? Une construction sociétale liée aux critères dictées par eux, là! Les méchants! qui n'acceptent pas la vraie femme, la femme plurielle et multiple, si changeante.
La femme de la pub, la femme du quotidien, plus ordinaire qu'ordinaire à force de censure. La grosse rigolote (tu as ton permis de camion?). Surtout pas celle de Trivago!
Ben, ça fait partie du jeu! Si tu veux être avec moi, tu vas t'adapter.
T'as rien compris au féminisme, toi!
T'as pas lu le Manifeste de la Classe?
Endure et tu auras en retour.
Peut-être même que tu deviendras un tatouage quand je te laisserai.
Ces fichus tatouages qu'elles en ont toutes!
(Photo : rien à voir ou presque, juste comme aguiche. )
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