Nouvelles considérations philosophiques sur Johnny Hallyday

Non ! Pas vraiment, mais c'est juste un titre accrocheur !

Johnny psalmodiait cette chanson dont le refrain est :

Que je t'aime
Que je t'aime
Que je t'aime
Que je t'aime
Que je t'aime

Voilà ! C'est parfait, tout est dit ! L'auteur aurait rajouté "Que je t'aime, ma belle et douce Doriante", c'eût été moins bien.

Alors pourquoi la vie de Johnny est un chef-d'oeuvre, à l'exception de cette petite noirceur, de cet abcès karmique, qu'incarnait son irascible de père?

Parce que la vie de notre héros a parfaitement coïncidé avec son désir, ou presque ; tandis que pour la plupart des gens, la vie est un désert froid rempli de rancœurs et d'amertume, ponctué de courts moments ensoleillés qui permettent de tenir un autre jour (j'exagère pour les besoins de la démonstration) et qui finit dans la solitude et l'oubli cosmique.

Ultimement, ce sera le sort de tous, mais pour les prochaines décennies, la gloriole artistique assure une certaine pérennité. La multitude choisit un individu pour rester un éternel adolescent qui évolue au gré de ses caprices.

Cela dit, la vraie prospérité est de procréer et d'avoir des enfants qui garderont le souvenir de notre existence.

Johnny a deux enfants de chair et deux enfants adoptés. Ceux-ci ne connaîtront jamais les vicissitudes de la vie matérielle (sauf si le système économique s'effondre).

Puissent-ils cultiver leur talent comme l'a si bien fait Johnny !

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