Hommage à Lise Payette
Wikipédia : "En 1980, Lise Payette travaille aussi pour que le nouveau Code civil du Québec permette aux parents de donner le ou les noms de famille de leur choix à leurs enfants. À partir de ce moment-là, beaucoup d'enfants ont été nommés avec deux noms de famille."
Donc, grâce ou à cause de Lise Payette, la jeune féministe, Léa Clermont-Dion, porte deux noms de famille pour que nous soyons bien certains (au cas où on en douterait!) qu'un enfant a une mère et un père.
J'écris grâce ou à cause parce que plusieurs généalogistes n'ont pas aimé cette réforme qui compliquent leur tâche quand il faut établir la descendance.
Ceux qui ont tenté d'établir leur arbre généalogique savent qu'on peut parfois s'y perdre...
C'est aussi Lise Payette qui a amené la féminisation des titres, la réforme de l'assurance automobile, et l'apparition de la devise "Je me souviens" sur les plaques d’immatriculation.
Je me souviens de quoi? De rien! les Québécois ont la mémoire courte et aiment souvent brûler ce qu'il chérissaient hier.
Lise Payette restera aussi dans l'Histoire pour cette gaffe qui a changé le cours du référendum de 1980, la gaffe des Yvettes.
Un mot malheureux et un peu mesquin qui serait resté dans l'oubli si la journaliste souverainiste, Lise Bissonnette, n'avait pas fait de zèle en s'indignant faussement, en marquant dans son propre but.
Évidemment, les mesquines libérales ont agi stratégiquement en prenant la défense de la femme traditionnelle, la mère québécoise qui restait à la maison, femmes qu'elles n'étaient pas elles-mêmes, puisque c'était le plus souvent des femmes de carrière, politiciennes ou personnalités de la télévision.
On voit que la solidarité féminine est un mythe, bien qu'on ne voit pas pourquoi il y aurait plus de solidarité féminine que de solidarité masculine.
C'est ce qu'on reproche ces temps-ci à madame Payette, à la hâte, parce que je crois qu'il nous manque un élément pour juger : on ne sait pas ce que Léa Clermont-Dion a raconté à Lise Payette.
Qui sait? Peut-être que Lise Payette a jugé que ce n'était pas assez important pour être mis sur la place publique, que ce n'était pas une agression sexuelle et que la jeune femme allait briser sa carrière et celle de son ami, Michel Venne.
Ou peut-être, qu'effectivement, elle a été pris en contradiction de féminisme ! Ah! Crimes et infamies! L'heure est grave !
J'ai souvent trouvé les textes de madame Payette pénibles et condescendants envers les hommes. Bon, c'était une féministe de la première heure. On ne comprend pas cette sorte de hargne idéologique qui semble l'animer(enfin, un peu, je reprendrai l'idée dans un autre texte pour essayer de l'expliquer).
Malgré tout, Lise Payette a eu le mérite de s'engager pour le Québec.
Ses bons coups comme ces mauvais coups sont à l'image du Québec. Ils agissent comme révélateurs du peuple un peu bizarre que nous formons.
Je ne suis pas partant pour me joindre à la horde qui en profite pour jeter sa pierre à une personne qui, souvent, la dépasse de multiples façons.
Appelez-la Lise ! Comme le lys du drapeau québécois.
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